Création officielle du cercle
Gaston-Crémieux
A
la suite de la première diffusion
du Manifeste de 1967, ses signataires ont
formalisé l’existence du Cercle dont il annonçait la création
sous forme d’une association selon la Loi de 1901 (déclarée
le 19 février 1968, J.O. du 10 mars 1968). Son « objet »,
disaient ses statuts, est de « susciter des confrontations,
recherches, libres débats et actions sur les problèmes soulevés
par le fait juif en France et dans le monde ». L’association
était ouverte « à tous ceux qui approuvent son action » :
en clair, elle n’était évidemment pas réservée aux seuls Juifs.
C’est l’un de ses fondateurs, Pierre
Vidal-Naquet, qui a suggéré de lui donner un nom propre,
celui de Gaston Crémieux pour éviter d’avoir préciser ses spécificités par une longue périphrase.
Cette naissance a
été saluée par plusieurs organes de presse, dont Le Monde et Le nouvel Observateur,
qui ont repris le texte du Manifeste ou plusieurs de ses passages
pour en caractériser l’orientation.
Le Cercle Gaston-Crémieux
a été reconnu comme « organisme d’intérêt général à caractère
culturel et philanthropique » le 21 septembre 2004. Il s’était
rapidement doté d’une revue : Cahiers
du cercle, dont le premier numéro a paru en « hiver 1968 »
mais celle-ci n’a pris réellement la forme d’un organe de presse,
sous le nom de Diasporiques/Cahiers du Cercle Gaston-Crémieux,
qu’en 1996. Les 44 numéros de cette revue figurent intégralement sur
ce site (accès par le bandeau) ainsi que les Cahiers à
l'exception des N° 4 à 6